Une balade dans le parc et petite lecture. ( William)

William savait qu'en cette journée chaude et calme, elle ne pouvaitse trouve qu'ici. Il lui semblait entendre ses pas lorsqu'elle c'était rendue dehors. Il ne savait pas d'où lui venait cette nouvelle faculté, mais il était bien décidé à s'en servir.

Il avait cogité tout la nuit, se demandant comment elle réagirait lsi par malheur, ils se recroiserient dans l'école. Le souenir vague d'une de ses nombreuses Ex, lu revint. Le visage prétencieux de la jeune fille, la tête haute, marchant à grands pas et en faisant particulièrement attention de ne pas le regarder. Ils s'étaient disputés car William passait à son avis trop de temps sur ses révisions. Il n'avait jamais comprit pourquoi ça la dérangeait tant que ça, mais espérait que Luna ne réagirait pas comme ça.

Il avait manqué de talc, et c'était montré trop curieux. Toute la nuit, il avait répété se qu'il essayerais de dire, afin de s'excuser, mais il n'avait toujours pas trouvé la bonne formule. Il avait l'intentiont cependant, de ne plus l'embêter avec ses questions.

Il marchait lentement, s'aider des battements de coeur qu'il entendait quelque part dans les couloirs, fut emmené jusqu'au bout d'un autre pour arriver à un endroit qu'il n'avait jamais visité. Le Parc. Tout était si grand, si vaste et la nature si bien maîtrisé, comme ls Français le faisait si bien.

Son regard s'arrêta sur une Liondor assise contre un arbre. Elle semblait à la fois plongé dans son roman, mais aussi absente, parraissait méditer sur un sujet quelconque.

Ok, alors tu sais se que tu dois faire, hein ?

...

Bah... vas-y Bill !

William s'avança alors à grand pas vers Luna, prennant son courage à deux mains. Il vint alors s'assoir sans rien dire à côté de Luna. Elle ne sembla pas tout de suite s'en rendre compte, mais finit par sentir quelqu'un près d'elle. William la laiss cogiter quelques minutes.

William jeta un coup d'oeil au livre qui semblait la passioner, ou était-ce peut-être un prétexte pour ne pas avoir à lui parler. Sachant qu'elle ne pouvait pas rester captiver aussi longtemps, Luna releva la tête un instant, puis retomba dans son livre.

Et là elle est senssé dire "Oh non, pas toi... surtout pas toi !"

*Ce serait pas mon jour alors...*

Luna lui demanda alors s'il l'espionnait ou s'il se baladait. A ce moment, William aperçu une phrase parmit les autres. Comme un flash, et se demanda s'il n'avait pas encore lu l'esprit de la jeune fille sans le vouloir.

"[...]Ne pas s'éfondrer. Les grands sapins ne meurent pas. Ils restent toujours droits. Ils rient des tempêtes et se moquent du vent..."

Il fronça les sourcils, se demandant s'il s'agissat d'une enigme qui l'aiderait à résoudre son problème. Puis, tout en y cogitant, il répondit :

- Hem... Si je devait être très sincère, je dirais... ni l'un ni l'autre... mais...

Quoi "mais" ? Tu veux être sincère justement !

William s'élaicit bruillament la voix tout en levant les yeux. Sa conscience, vexée, se tut.

- Mais, reprit-il en appuyant sur le mot, je ne veux pas m'attirer d'ennuis, alors je dirais... les deux

Luna lui c'était après justifiée. Comme l'avait devinée sa conscience hier. Elle commença de s'expliquer, William s'étira alors. Il avait mal dormit, recrovillé, se qui lui avait fallu de nombreuses crampes. Luna ne sembla pas comprendre et elle s'arrêta dans son récit et le regarda d'une air hautain.

- Quoi ? S'exclama-t-il, Qu'est-ce que j'ai fais encore ?

Luna ne répondit pas tout de suite, elle semblait encore vexée. Elle détourna la tête.

- Ah ! Non ! Fit-il en la pointant du doigt, Non ! J'ai rien dit ! J'ai rien fais ! Tu tiches là !

C'est pas un jeu, fiston

- Oh, toi, tais-toi !

William se plaqua aussitôt la bouche avec sa main, prit de colère, il avait oublié de penser et avait parler à vox haute.

Et ça, c'était la bêtise à ne pas faire...

- Oh, non, non, s'excusa-t-il, non, ce n'état pas à toi que je parlais...

*Grr... c'est encore à cause de toi !!!*

Moi ? Tu rigoles ! Calme-toi d'abord et on en rediscuteras après !

- Oh ! Excuse-moi, j... je voulais pas dire ça...

William s'arrêta de bafouiller des excuses lorsqu'elle lui avoua qu'il avait le don de la mettre hors d'elle. Il la fixa à son tour dans les yeux, la respiration lente. Il allait enfin pouvir lui dire se qu'il avait prévu toute la nuit.

- Ecoute, demanda-t-il pour commencer, je suis désolé pour hier...

Luna ouvrit la bouche pour répondre mais William ne voulait pas se faire arrêter. Il avait réfléchit toute la nuit à ce moment, et ne comptait pas en faire un deuxième échec.

- Non, la coupa-t-il en posant son bras en travers, non, laisse-moi finir s'il te plaît

Luna ne répliqua pas et le laissa.

- Je... je suis désolé, dit-il sincérement, je n'ais pas fais exprès. Parfois, enfin je ne sais pas si tu sais... hem... enfin si tu vois ce que je veux dire mais... parfois tu te controle pas... tu le fait pas exprès. Et hier, c'est ce qui m'est arrivé. Je n'ai rien vu, je te rassure, ça m'est venu une mili-seconde et aussitôt, j'ai arrêté. Alors, excuse moi

Il essayait de faire croire que ça venait de lui, même si son discours n'avait pas été inventé par lui même, mais par sa conscience. Le truc était de voir s'il s'était contenté de ressortir son discours ou le ressentir et il savait par instinct, que c'était toute la différence.

Il esquissa un sourire. Ce n'était pas de son genre de montrer ses sentiments. C'était un truc de filles ça, comme il se disait, ce que sa conscience lui forçait à démentir.

Elle lui posa alors la mauvaise question. A qui parlait-il ?

A moaww !!! ^^

*Le problème c'est que tu es censsé ne pas exister*

T'es méchant là...

Il ne savait pas s'il pouvait faire confiance à Luna ou s'il ne devait pas. Et puis si elle le prennait pour un malade ? Un fou ? Il mit du temps à répondre, mais la jeune fille ne lâchait pas. Elle paraissait décidé à savoir à qui il parlait...

A moaw !!! ^^

*C'est bon on a comprit !*

William regarda autour de lui. En effet, il n'y avait pas grand monde autour, les personnes les plusproche étaient les... plus éloingnées.

- Non, non, je parlait tout seul, mentit-il préférant passer pour un solitaire que pour un fou

[Désolé... ma mère refusait de me donner l'accès à mon ordinateur, et je ne pouvais aller sur le sien que trop peu pour répondre. Mais bon, j'ai eut le temps de faire le pleins d'idées ! Bonne Lecture !]

William avait attendu sa réponse avec une telle anxiété. C'est vrai, il avait dit qu'il se parlait "à lui même" et il avait eut peur qu'elle le prenne pour un malade. Mais... que pouvait-il dire d'autre ? Il préférait en savoir plus avant de tout raconter. Que se passerait-il si elle allait tout crier sur tous les toits ?

Ne voulant cependant pas gâcher sa chance de se réconsillier, il sourria une minute, en baissant les yeux vers l'herbe fleurie.

- Oui, on va essayer, fit-il le sourire toujours aux lèvres, mais ne m'y contraint pas

Luna souria à son tour. William s'aperçut qu'il ressentait un vide au fond de lui. Il sentit quelqu'un l'appeler au profond de lui même.

Ah, là... j'te jures que c'est pas moi

*Alors qu'est-ce que... ?*

William eut alors un flash inexpliquable. Il se vit lui même aux côtés de Luna, ils discutaient. La conversation ne semblait tourner à la dispute. Luna criait ses aguments dans tout les couloirs, pendant que lui ne trouvait rien à dire. Il essaya plusieurs fois de répliquer, mais chaque fois qu'il ouvrait la bouche ou prononçait un mot, elle reprenait sa crise d'une voix plus forte. L'image devint stressante.

Plusieurs élèves s'arrêtaient et les écoutaient, William les fixa d'un air insitant, afin de leur expliquer que l'histoire ne les regardait pas puis il entendit Luna pousser son :



William n'eut même pas le temps de répondre elle hurla alors :



Son dernier son eut l'assonance d'un sanglot. Il la vit partir à grand enjambées. William se demanda alors se qui lui avait prit ? Qu'avait-il fait encore pour que tout cela arrive. Il se demanda alors la nature de son flash. Etait-ce une prémonision ?

Il s'arracha alors sans l'avoir voulut de cette image et se retrouva alors contre le même arbre que lorsqu'il l'avait quitté pour le couloir sinueux et clair dans lequel il avait dû rêver.

Luna semblait le regarder bizarrement. Avait-il dit quelque chose lors de son absence ? Et quoi ? Ou alors était-ce le visage paniqué qui parraissait encore imprimé sur le sien ?

- Je... tout vas bien ? Demanda-t-il comme si c'était-elle qui avait le visage blanchâtre qu'il avait dû prendre.

William ne comprit pas tout de suite. Il n'avait jamais dit qu'il était désolé, pas en étant conscient en tout cas. Avait répété toute la scène ?Et ce que disait Luna ? La question était angoissante.

Un jour ou l'autre si tu lui dit pas, elle va réellement penser que t'es un malade et elle t'emmener à l'inf...

*Elle ne m'emmenera nul part !*

Mais calme-toi, par pitié, tu ne peux pas rester tranquille, assis et calmement ? Demanda exaspérée, sa conscience

Il allait s'énerver de nouveau. Il avait horreur de ne pas contrôler les choses. Mais il était malheuresement, pour lui, impossible de tout contrôler. Peut être pouvait-il contrôler son entourage par la pensée, mais le fait était le même que le sortilège de l'Impéruim, donc, formellement interdit.

Le flash revint alors en petits morceaux, dans le mauvaise ordre. Comme quelque chose qu'il n'arrivait pas à avaler. Mais il y avait réellement un problème. S'il s'agissait vraiment d'une vision, ce devait être la première fois.

Aussi étrange, que c'était le Lendemain de la Pleine Lune, jour pendant lequel il était censé ne pas se sentir très bien. Cependant, hier soir, il avait eut une crise. Peut-être que son horloge biologique était déréglée ? Dans ce cas, il fut tout de suite d'accord : mieux vallait le jour de la Pleine Lune, que le Lendemain.

Entre ses pensées et ses angoisses, il avait du planer pendant 2 bonnes minutes. Il sentit à ce moment que la Jeune fille était toujours en face de lui, mais non pas par le visuel, quelque chose de petit et doux lui frôlait le bras.

Il baissa soudain les yeux et vit qu'elle le tenait pas le bras. Elle avait dû s'inquiéter. Ne sachant quoi faire, il sembla préfèrable de dégager son bras. Il ne vint pas. William crut d'abord que la jeune fille le tenait toujours, mais il se redit compte qu'il ne sentait même plus le contact, pas même qu'il ne sentait son bras. Sa vison avait dû lui prendre une énergie considérable, qu'il en avait perdu contrôle de son bras.

Ça risque d'être gênant, même si t'es gaucher

William frotta avec sa main libre ses joues, espérant reprendre des couleurs. Il ne pouvait pas rester dans le secret, mais avait trop peur de ce que cela pourrait engendrer s'il l'avouait.

- J'ai dis que j'étais désolé ? Moi vraiment ? Fit-il en plaisantant

Luna ne sembla pas du même humour. Se qui cassa le sourire de William.

- Ah, alors j'ai vraiment dit que j'étais désolé ? Reprit-il

Luna hocha positivement la tête.

- Ha, ha, et bien... il s'en passe des choses dans ma tête !

Luna ne sembla toujours pas convaincu.

William se sentait de plus en plus mal à l’aise. Plus elle posait de question, plus il était difficile de répondre à côté de la plaque, tout en suivant l’histoire qu’il inventait pour cacher ses secrets. Il avait l’impression qu’elle lui tirait les mots de la bouche sans qu’il ne soit incapable de répondre.

De plus, il était toujours frappé par sa prémonition, si toute fois il en s’agissait d’une. Tout lui sembla alors possible, voir l’avenir était peut être ce que tout homme recherchait, lui en particulier. Ayant, la manie de toujours vouloir tout contrôler, cette capacité lui serait de grande utilité. Mais en même temps, il avait peur ce que qu’il verrait. Peur de se voir exploiter pour un autre compte. Il lui arrivait d’être cruellement naïf et c’était bien ce qui risquait de le perdre.

Tout étant que la langue de bois n’était pas son fort. Et pourtant, lui, qui se confiait si rarement, avait dû mal à garder tous ses souvenirs dans sa forteresse mentale. C’était un véritable besoin que d’avoir quelqu’un à qui tout raconter et la création de sa conscience avait étanché ce besoin. Malheureusement que très peu, car elle n’était pas réelle.

Il sentait le regard pesant de Luna sur lui, tout en se retenant, il avait bien envie de tout lui avouer. Elle ne semblait pas comprendre, mais était à la fois si curieuse et un peu inquiète, sûrement. Elle le fixait tout en répondant et William sut qu’au fond d’elle, elle le savait déjà.



C’était une impression étrange. Jamais personne n’avait posé cette question. Il regretta soudainement de l’avoir interrogé de manière excessive, la nuit dernière. Cherchait-elle à se venger ? Où était-elle simplement curieuse ? William sentit qu’il allait tout lâcher et fut tenter de ce réfugier dans son état de colère hystérique. Sa respiration devint alors difficile et saccadé.

Non, non, Billy, reste calme, ok, doucement !

Mais il était déjà repartit :

- Dans ma tête ? Interrogea-t-il, DANS MA TÊTE ! Reprit-il en hurlant, Mais oui, bien sûr, je vois des trucs dans ma tête ! C’est ça ! Je suis fou ! Je suis malade, tu as raison, mais surtout, ne t’approche pas, effectivement, tu risquerais d’entendre des voies toi aussi ! Qu’est-ce que c’est drôle ! Tu me prends pour qui ? Je ne sais pas ce que je suis venu faire ici, mais je n’aurais jamais dû y venir ! Quel château pourri ! Comment tu peux vivre ici, les Français sont vraiment des IMBÉCILES ! Il n’y a qu’eux pour inventer un truc pareil ! Non mais je rêve, quelque chose dans ma tête, répéta-t-il incrédule

Et c'est pas vrai ! Encore... mais quand est-ce que tu t'arrêteras, gamin ?

*Oh ! Tais-toi ! Tu ne vas pas t'y mettre aussi ? C'est pas ma faute ! Ok ? Elle n'avait pas à me poser ses questions idiotes !*

Bien sûr, tu as toujours, raison... j'avais oublié. Eh bien, dans ce cas, mon gars, tu n'iras pas loin...

Il se leva aussitôt, sentant que sa tête allait bientôt exploser. Il parvenait à peine à entendre les cris de Luna dans sa tête, visionnant encore une fois la scène. Il sentit brusquement, comme un long serpent froid, se faufiler à travers sa muraille secrète. Et en ce moment, il fut incapable de le retenir.

Il ne bougea plus, n’avança plus. Il resta un moment immobile, son bras sans vie, pendu à son épaule qui le tiraillait sous le poid. Il était maintenant trop tard. Il avait comprit, que désormais, Luna l’avait visionné avec lui.

Elle essayait de le comprendre... ? Alors c'était ça la raison ? Mais qui pouvait bien s'intéresser à ses détails futiles ? Où plutôt qui oserait ? Il était si... colérique, si prétentieux. C'était vrai que chacun avait ses défauts, mais William ne faisait rien pour y changer, il trop borné pour voire le problème.

Il y avait eut un cafouillage dans ses circuits et une donnée se fut échapper. Luna le questionna aussitôt sur la nature de cette évadée. Il ignorait si c'était elle qui avait lu son esprit ou lui qui n'avait pas fermé son esprit, si bien que des fuites sont apparues, ou alors est-ce une autre manifestation du Lendemain de la Pleine Lune ? Cet accident n'avait malheureusement pas encore calmé sa colère. Il attrapa violemment Luna et la tenu fermement, il lui fallait sa réponse, peut lui importait à ce moment ce qu'elle avait à dire, il voulais sa réponse.

- C'est toi qui as lu mon esprit, c'est ça ? Hurla-t-il, tu crois que c'est drôle, hein ? On avait dit qu'on ne le ferait plus ! MAIS TU NE SAIS PAS TENIR UNE PROMESSE OU QUOI ?

Tu n'es pas le mieux placer pour lui faire ce genre de réflexions, alors tu la lâches et tu lui fais tes excuses... TOUT DE SUITE !!! Ajouta sa conscience autoritaire

*ET TU CROIS QUE JE VAIS T'ÉCOUTER ?*

Son bras était pourtant resté immobile jusqu’ici, mais il s’avança vers le deuxième, avec une force nouvelle. William dû relâcher Luna, sous la force de sa conscience, ceci mis fin à l’interrogatoire.

Lorsqu'il avait tout déchargé, elle avait dû le prendre mal. Elle en avait les larmes aux yeux, mais elle n’avait même pas protesté et parvenait encore à se maintenir debout. Luna avait toujours raison et il le savait bien. C'était vrai qu'il s'énervait pour des broutilles, mais il ne savait pas se gérer autrement, c'était sa manière originale.

Il ne savait pas vraiment pourquoi il lui prit envie de le faire. Mais lorsqu’il vit ses yeux humides, il se sentit un peu plus coupable. Peu de gens avaient pu le constater, mais il était parfois humain lui aussi, au fond de lui, il fallait casser la carapace qu’il s’était faite.

- ARRÊTE DE PLEURRER ! S’exclama-t-il en tournant la tête, ne pouvant supporter plus longtemps de voir en face ce qu’il venait de faire

Il l’attrapa maladroitement par les cheveux et la tira vers lui, puis il la prit dans ses bras.

William ne savait plus quoi faire. Il était complètement perdu, comme si une opaque couche de nuage avait recouvert son chemin. Il marchait un peu à tâtons. La colère était une simple illusion de sortie, que lui trop stresser à l'idée de se perdre, préférait prendre en voie de secours. Un jour peut être, il arriverait à se contrôler, un jour... j'imagine.

Eh, bien vivement que ce jour arrive vite !

*NAN MAIS ÇA VA PAS LA ? T'as finis de te payer ma tête ?*

Mais tu fais pas d'efforts non plus...

*TAIS TOI ! Tu vas pas t'y mettre aussi ?*

Oui, tu as raison... j'aurais dû m'y mettre plus tôt !

*AAAAAAAAAH OUUUUUUUUI ?*

William s'assit à son tour, trop perdu pour rester debout. Il se mit en tailleur et croisa les yeux, donnant un air posé, la jeune fille n'osait plus rien dire, cela détendrait un peu la situation... d'autant que c'était lui le seul problème de la conversation.

- Désolé, encore, mais... enfin si tu prends ça pour une excuse valable, quand je m'énerve... je n'arrive pas à m'arrêter, se justifia-t-il, et pour la "vision", on n'a qu'à oublier pour le moment et surtout ! Ne répète rien.

C'était effectivement la meilleure chose à faire. Mieux ne valait rien dire à personne, les rumeurs allaient à une tel vitesse, que maintenant, tout le monde savait déjà qu'il venait de Poudlard, ce qui d'ailleurs, lui valait des séances d'interrogations parmi les nombreux curieux.

Restait à savoir si les filles savaient réellement tenir leurs langues. William avait connus, malheureusement de sacrées commère qui avaient été vérifiées chez lui s'il vivait réellement sans ses parents. C'était assez gênant d'avouer que ses parents étaient morts, et que notre grand mère était désormais notre tutrice. William avait maintenant un peu l'habitude d'être constamment espionné.

William avait vraiment dû lui faire peur. La jeune fille sembla intimidée, elle ne ressemblait plus à celle qui l’avait aidé à trouver son dortoir. Il fallait absolument qu’il se calme, s’il rendait les gens aussi tristes, il ne se ferait jamais d’amis ici. Luna devait se retenir de pleurer, sans doute. Il n’aurait jamais dû l’attraper ainsi violemment. Lui-même se sentit embarrassé à la simple vue de l’avoir prit dans ses bras. Heureusement que le parc était toujours aussi désert.

Il l’écouta lorsqu’elle lui avoua préférer ne pas oublier sa vision. Elle soupçonnait qu’il s’agissait d’une chose sérieuse et importante. Bien que William ne fût pas de cet avis, il ne répliqua pas. Il ce dit, qu’un jour ils oublieraient. On disait des visions qu’elles étaient « les clefs du futur. Qu’il fallait décoder pour après s’en servir ». Mais William était persuadé que tout ceci n’était qu’un tour que son esprit lui avait fait, comme lors d’hallucinations, ou quelque chose comme ça.

Quand il se mit à pleuvoir, Luna reprit des couleurs. Elle devait aimer la pluie. Plusieurs gouttes tombèrent, de plus en plus grosse et de plus en plus fréquemment. Le ciel devint gris et cacha les rayons du soleil, le paysage fut alors plus sombre. Avec ce même élan, Luna rangea toutes ses affaires afin de ne pas les abîmer. William tira un sourire, il était heureux de la revoir enfin comme ça. Il avait eut peur de ne l’avoir... traumatisé. Dans une logique insensée, elle eut envie de se baigner au lac. William crut se prendre un coup sur la tête, tout ceci n’avait aucun sens...

*Décidemment, je comprendrais jamais rien...*

- Attends... euh... quoi là ? Tout de suite ? Interrogea-t-il, mais... mais... mais, on n’a pas le droit de se baigner dans le lac ? Hem... tu veux que je... que j’y aille avec toi ?

Il était vraiment heureux à son tour. Il aimait bien voir les gens heureux, lorsqu'il était petit, et qu'il habitait en ville, chez ses parents, il passait des heures à regarder les passants marcher le long des troitoirs, insouciant du bonheur qu'ils pensaient à ce moment. Tout ceci calma sa colère, comme si le chat qui sifflait s'était enfin calmé et se mettait à ronronner, en boule, dans un coin chaud et réconfortant.

Luna lui expliqua alors qu'après tout, l'eau était chaud, et qu'il n'y avait personne pour leur empêcher. A Poudlard, c'était tout le contraire, l'eau y était glaçée et en plus, peuplé d'animaux marins des plus... déplaisants. On racontait même que s'y cachait un calamar géant. La baignade y était donc interdite. C'était un peu dommage d'ailleur, par les temps chauds de l'été, il n'y avait rien de plus énervant que d'avoir un point d'eau interdit. Elle lui dit enfin que si cela ne le tentait pas, il n'y serait pas obligé.

- Nan, nan, nan, fit-il aussitôt, nan ! Je veux y aller ! C'est juste que... à Poudlard c'était défendu, on n'avait pas le droit, et puis même, l'eau était glacée et il y avait même des sirènes et autres animaux marins plaisants, on disait même qu'il y avait un calamar géant qui se cachait, alors tu comprendras que c'était défendu de s'y baigner

Il mit un temps. Luna se mit à rire, toujours aussi inexpliquablement. Elle sembla surprise mais contente qu'il demande à y allez avec elle. William prennait ça pour lui, comme une manière de se faire pardonner. Afin de détendre un peu l'atmosphère, il se mit à raconter :

- Hem... en faite, on l'a jamais vraiment vu le calamar. C'était juste un truc comme ça, que tout le monde disait juste pour avoir quelque chose à raconter. Mais un jour, moi j'y suis allé dans le lac, avec quelques amis, on voulaient voir si il existait vraiment. Heureusement que l'on avaient apportés nos baguettes, d'ailleur, parce que des strangulots nous on aussitôt attaqués lorsque l'on est rentrés. Bon bien sûr, on y est allé de nuit, parce qu'on en avait l'interdiction...

Luna eut un léger sourire. Ce qui fit William s'interrompre.

- Quoi ? Tu croyait vraiment que j'ai j'écoutais les réglemments ? Plaisanta-t-il

William se remémora en même temps les cinqs heures de retenues qu'ils durent faire après qu'il se furent prendre par un prefet. Ce même préfet se fit taper le lendemain par un de ses amis qui était une vraie brutte. Elle lui tendit la main, avec ce même sourir relever, afin de l'aider à se relever. Celui-ci la prit et se redressa, la suivant vers le lac.

Elle semblait beaucoup mieux aller, et William lui semblait bien prendre plaisir au jeu de "J'arrête de m'énerver". Ce n'était finalement pas si difficile. Il se sentit cependant gêner d'aller jusqu'au lac, main dans la main. Il eut envie de lui crier son bon veixu : "mais tu peux pas me lâcher ? Hein ?", mais il s'abstint. Il était peut être allé trop loin.

Il ne répliqua pas lorsqu'elle le traita à voix basse de Trouillard. Il se demandais cependant, quelle image il devait dégager au point de penser de lui qu'il respectait toutes les réglès. Il savait les limites, bien sûr, et avait parfois poser un pied dessus, mais jamais plus. Il se faisait d'ailleur souvent connaître par ces petits exploits, les rumeurs allaient si vite dans les collèges. Mais, ici, il ne trouvait pas encore de complices. Et il était d'autat plus dfficile pour lui de nouer avec une personne de... différent sexe, il fallait le dire.

Elle lui fit part, en enlevant ses chaussures, qu'il y avait eut quelques disparissions sur ce lac. William n'en s'en soucia point. Il avait sa baguette sur lui.

- Eh, bien, ce n'est pas grave, je suppose que ce sera toujours plus plaisant de la rencontrer que de croiser un calamar géant, non ? Plaisanta-t-il

Il voulut rire, mais il sentit quelque chose le démanger. Sa cravate. Il avait oublié de la desserrer. Avec les cours, il avait vite filé trouver Luna, afin de s'excuser. Les autres n'avait peut être pas de problème à ce point là, mais lui ne supportait pas. Il avait l'impression que des doigts longs et fins l'étranglaient. Il s'étouffa, essaya de se racrocher à un arbre, trouva alors une branche et s'y appuya.

William ? Bill ! Les doigts n'existent pas, ils n'existent pas, ok, c'est juste ton immagination, c'est juste toi... t'as juste un problème au cerveau, t'es juste atteint...

Dans sa colère, il oublia soudain son malaise, tout en oubliant de penser il se mit à hurler, en cassant en deux la branche, avec ses mains :

- C'EST QUI LE MALADE ? QUI EST ATTEINT DU CERVEAU ? RÉPÈTE UN PEU POUR VOIR ! J'AI UN PROBLEME C'EST ÇA ? MAIS VA TE FAIRE SOIGNER TOI MÊME ! J'AI JAMAIS VU QUELQU'UN D'AUSSI...

Il passait vraiment pour un fou. Il se tut alors, lorsqu'il se rappella qu'il n'était pas seul. Il déchira à moitié sa cravate lorsqu'il l'enleva. Puis il resta debout sans rien dire, il fallait d'abord qu'il se calme.

*Pauvre imbécile...*

Elle était restée calme. Bien plus que lui ne l'aurait été. La situation était pourtant assez déroutante. Posée et sage, elle savait écouter les gens. Il ignorait comment, mais même en aillant une relation aussi tendue, il commençait à la cerner, à découvrir peu à peu quelle genre de personne était Luna.

Elle aussi le découvrait peu à peu. Lorsqu'il avait faillit s'étrangler, et que sa conscience l'avait provoqué juste afin de ne pas lui faire perdre la tête, elle avait comprit sans problèmes sa détresse et l'avait aidé. William se surprit à se demander s'il en aurait fait de même pour elle.

Il se sentit rougir lorsqu'elle s'approcha de lui. Face à sa proximité soudaine, il eut un gêne. Son malaise revint, des doights l'étranglèrent encore, lui serrant le cou de toutes leurs forces. En même temps, il sentit, comme longtain, les mains de Luna, beaucoup plus fines que les doights bouffis qui voulaient l'achever. Il frémit et le temps de défaire son noeud, il agrippa la jeune fille, étant prit d'angoisse. Sa conscience ne pouvant pas reprendre son coup, il était trop tard, William ne l'entendrait plus. Puis comme si c'était le dernier moment, il se sentit alors libre.

Luna décida alors d'aller se baigner. Sur un ton un peu sec, elle lui demanda de la suivre. William ne réagit pas, encore trop sonné. Elle s'asseya au bord du lac, et y trempa ses pieds. Il ne l'imitta pas, ne s'assit pas. Elle n'insista pas non plus, mais lui demanda des expliquations.

Ne savait-il pas mentir ? Pas assez bien du moins ? Où avait-elle vu qu'il ne tournait pas rond ? Il s'accroupit enfin et l'interrogea :

- Je cache si mal mon jeu ?

Il ne lui laissa pas vraiment le temps de répondre. Elle eut une expression interrogative à la fois énervée, de ce qu'il put en voir. Il fallait lui donner une réponse, et elle le lâcherait peut être ?

- Très bien. Je suis Schizophrène, déclara-t-il trop sérieusement pour une plaisanterie

Tu abuses, là ! Vraiment ! Renchérie sa conscience

Ils semblaient bien décidés à la faire tourner en bourrique.